Ado en crise : l’aide du psy
Pendant l’adolescence, les enfants se posent souvent beaucoup de questions sur leur entourage. Résultats : ils revendiquent leur autonomie, se rebellent et remettent en question l’autorité des parents.
Toutefois, même si votre enfant se sent incompris et en proie au doute, il a encore besoin de vous. Vous pouvez solliciter l’aide d’un psychothérapeute pour vous aider dans cette tâche. Quel est le rôle d’un psychothérapeute ? Comment gérer un adolescent en crise d’adolescence à la maison ?
Les psychothérapies bénéfiques pour les ados en crise
Le psychothérapeute est un professionnel de la santé mentale. Ce spécialiste travaille en cabinet sur les problèmes de parentalité et de périnatalité.
Il règle également les problèmes psychologiques des adolescents, ce qui signifie qu’il peut aider votre enfant à éliminer ou contrôler les émotions négatives (stress, culpabilité, violence…) qui l’animent.
Tous les adolescents en pleine construction identitaire rencontrent généralement une série de complications. Les effets physiques et psychiques de la puberté les rendent souvent très vulnérables et turbulents.
Ceci étant, le psychothérapeute travaille avec eux à l’identification de ce qui leur redonnera le désir de s’impliquer. Vous pouvez alors contacter Fanny Mary, une psychologue qui fera le maximum, en tant que thérapeute, pour soigner votre enfant.
La psychothérapie est en réalité un traitement psychologique contre les perturbations
comportementales (anxiété, angoisse, dépression…). Ce traitement va au-delà d’une aide, car il permet à l’adolescent de devenir un adulte. Selon les difficultés que rencontre votre enfant, il peut être soumis à :
- une thérapie analytique,
- une thérapie cognitivo-comportementale,
- une thérapie existentielle,
- des thérapies brèves.
Le thérapeute vous donnera le bon diagnostic après la séance de consultation.
La thérapie existentielle
Cette thérapie invite à l’exploration de soi et l’expérimentation de nouvelles façons d’agir ou d’être. Elle utilise ainsi les capacités intrinsèques de l’adolescent pour l’aider à maîtriser son existence et se réaliser pleinement. La thérapie existentielle fait surtout appel aux capacités créatives qui sont inhérentes à tout individu. L’adolescent est appelé à laisser émerger ce qui se cache au fond de lui. Cela peut être par exemple son talent pour le dessin, la musique ou la danse.
La thérapie cognitivo-comportementale
La thérapie cognitive et comportementale propose de remplacer les émotions et les pensées non désirées par d’autres qui sont davantage adaptées.
Ici, le psychothérapeute aide votre enfant à valoriser les nouvelles attitudes et comportements positifs au fur et à mesure qu’ils s’installent.
Cette thérapie amène l’adolescent à analyser avec détachement ses mauvais comportements et pensées dans la société. De cette manière, il pourra travailler à être une meilleure version de lui-même.
La thérapie analytique
La thérapie analytique utilise un certain nombre d’outils pour aider votre enfant à surmonter cette période de crise.
L’adolescent peut être invité par exemple, à la tenue d’un journal personnel pour exprimer ses émotions au quotidien.
Grâce à cette approche, les enfants prennent conscience de l’image qu’ils renvoient à leur entourage chaque jour. La thérapie analytique se fait généralement sur une période de 4 ans. Toutefois, vous pouvez convenir avec le thérapeute de la durée et du rythme des séances.
Les thérapies brèves
Les thérapies brèves ont pour but d’amener rapidement l’adolescent à s’améliorer. Pour cette raison, elle se déroule sur 4 ou 5 séances.
Au cours de chaque séance, on tente de définir les troubles (blocages, traumatismes, phobies…) avec un maximum de précision. Le thérapeute met l’accent sur ce qui est changeable chez l’adolescent pour trouver les meilleures solutions.
Le travail du psychothérapeute doit être soutenu par les parents de l’adolescent
Pour que les séances de psychothérapie fonctionnent, il faut aussi que les parents prennent leur responsabilité à l’égard de leurs enfants. Vous devez soutenir le travail du thérapeute en fixant des limites et en prenant soin de votre ado.
Soyez à l’écoute tout en restant ferme
Lorsque votre enfant commence à se rebeller, vous devez pouvoir lui interdire certains comportements. Il est surtout important de défendre votre position de façon ferme, peu importe les coups d’aigreur. Acceptez d’avoir le mauvais rôle et de ne pas partager les opinions de votre enfant de temps en temps. Ce sont les limites et les règles que vous imposez qui définissent les devoirs qu’il devra assumer.
Toutefois, rester ferme ne veut pas dire rester hermétique. Établir des limites ne doit pas vous empêcher d’être à l’écoute. Tentez de trouver un terrain d’entente avec votre enfant en négociant. S’il le faut, discutez des heures de sorties et de l’argent de poche.
Si vous êtes en désaccord avec lui, n’hésitez pas à argumenter pour le convaincre. Les compromis sont en réalité des témoignages de la confiance que vous lui accordez. Ils constituent aussi des points de repère pour l’enfant.
Lorsque vous ne les posez pas, la société le fera à votre place, ce qui n’est pas toujours une bonne chose.
Montrez tout votre amour à votre enfant
Tous les enfants ont besoin d’amour, d’attention et de soutien pendant la crise d’adolescence. Même si votre enfant a fait une bêtise, ne le malmenez pas. Un adolescent qui agit de façon détestable doit être sanctionné, mais surtout pas renié et banni.
Dialoguez avec lui pour détecter le nœud du problème, ainsi vous pourrez lui donner de bons conseils. Il faut peser chaque mot que vous employez pour ne pas le froisser. Gardez en mémoire que, cette phase critique n’est qu’une passade et va rapidement se résoudre. Cessez d’imaginer le pire de votre enfant.
Respectez l’intimité de votre ado
Occupez-vous de votre enfant sans trop le surveiller. Il ne faut pas non plus en faire trop en essayant de régenter ses propos et actes. Ne prenez pas le risque de soulever une rébellion dans votre maison. Certains sujets comme la sexualité et l’amour sont délicats.
Vous ne pouvez pas les aborder avec lui en étant sur un pied de guerre. Donnez-lui votre point de vue avec gentillesse et maturité. S’il ne souhaite pas vous parler, ne le forcez pas et réessayez plus tard.
Votre enfant a le droit au respect de son intimité. Pensez-y avant de lui faire des remarques sur ses fréquentations ou de forcer un rendez-vous chez le gynécologue par exemple.
Chez un adolescent, les amis sont synonymes de liberté. Ne soyez pas surpris qu’ils veuillent passer plus de temps avec eux. Vous pouvez le mettre en garde sur certains dangers liés à l’amitié.